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Une balade sur les pas de Georges Brassens

Publié le 07/01/2021
Chanteur poète moustachu inséparable de sa pipe et de sa guitare, Brassens est toujours présent dans le cœur des Parisiennes et Parisiens. A découvrir tout près d'ici, ses quartiers de prédilection, les 14e et 15e arrondissements.

Originaire de Sète (Hérault), Brassens passe plus de quarante ans à Paris. Les 14e et 15e arrondissements sont sa seconde patrie.

 
À son arrivée en 1939, Brassens est hébergé chez Tante Antoinette, 173 rue d’Alésia (14e). Il se rêve artiste mais la période est à la guerre, sans fleur au fusil.

Il a 20 ans quand l’armée allemande entre dans la capitale et l’oblige, comme d’autres, à l’exode. Deux ans plus tard, il est envoyé dans le camp de travailleurs de Basdorf, près de Berlin.

En 1944, profitant d’une permission, Brassens se fait la belle et cherche une planque. Une amie d’Antoinette le recueille au 9, impasse Florimont (14e).

Le voici rendu « chez Jeanne », loin de se douter qu’il y restera vingt-deux ans.

La vie chez Jeanne, un refuge, des animaux... en toute simplicité.

La bicoque de Jeanne et Marcel Planche est modeste, deux pièces, des chats, des chiens... L’impasse Florimont est un refuge dans lequel mûrit le talent du poète.

En rat de bibliothèque, Georges Brassens hante celle de son quartier, sans imaginer qu’un jour, au 38, rue Gassendi (14e)la bibliothèque municipale portera son nom… Il lit tout, peaufine son écriture.

En 1952, ses premiers textes sous le bras, le voilà prêt à faire entendre son cri : « Gare au gorille ! ». Accompagné de sa guitare, Brassens rentre dans la lumière chez Patachou, le cabaret de la chanteuse montmartroise, conquise.

Jacques Canetti, directeur du théâtre des Trois-Baudets, l’y remarque et le « mauvais sujet repenti » devient la vedette de la scène mythique du boulevard de Clichy (18e).

Ses textes font controverse mais, bonne ou mauvaise, sa réputation est faite.

L’artiste triomphe à l’Olympia et reste surtout fidèle, pendant près de vingt-cinq ans, à Bobino, rue de la Gaîté (14e), à deux pas de sa tanière. La fidélité chez Brassens n’est pas un vain mot. A ses idées d'abord, quand il dénonce les institutions, la peine de mort, la guerre et chante les femmes et la mort. « La vie, c’est toujours amour et misère » (Comme hier). A ses amis aussi, qu'il fait passer à la postérité avec sa chanson devenue une institution « Les copains d’abord ».

BREL, PERRET, BÉART, DEVOS... ET LES AUTRES

En 1969, l’artiste franchit les limites du 14e pour emménager 42, rue Santos-Dumont (15e). Les copains suivent, les Sétois de l’enfance; ceux de Basdorf, dont Pierre Onténiente son fidèle secrétaire, dit Gibraltar; ceux du spectacle: Brel, Perret, Béart, Devos et toutes ses rencontres. Le 27 mars 1977 à Bobino, la « bande à Brassens » monte sur scène pour entonner Les copains d’abord. Le rideau se baisse. Dernière représentation. 

 

@source paris.fr

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